Tes bras, mon refuge
La tête sur ta poitrine, la chaleur se diffuse.
Mon cœur, indocile se cale sur le rythme de ton cœur
Tes mains, dans mes cheveux, tes caresses dans le dos
Les yeux mi-clos je savoure, la douceur
Mes pieds ne tremblent plus, sages
Ton souffle, rassurant, ton regard tendre
Plus que les mots, ton corps est médecin
puisque ma douleur t'es étrangère
puisque tu ne peux
ni la prendre ni la jeter
puisque tu ne comprends pas pourquoi
Sans autre solution, tu t'ouvres à moi
Comme l'enfant terrifié
je m'abandonne dans tes bras
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