Je pourrais sortir, promener le chien, je pourrais lire, m'occuper quoi…Mais je ressens comme une incroyable gueule de bois, pourtant je n'ai rien bu, je n'ai pas fait la java hier (j'aurais probablement dû). Je n'ai envie de rien, et rien ni personne ne me fera changer d'avis. Alors je me love dans ce fauteuil avec délice, oui, je m'autorise ce moment de vacuité totale, où mon cerveau en roue libre fait surgir les souvenirs de lui.
Les images défilent devant mes yeux comme de vieilles diapositives jaunies et je pense à lui. Il s'en est allé à la fin de l'été, comme les hirondelles. Il reviendra, c'est sûr. Les hirondelles reviennent toujours. Il est parti vers d'autres bleus, des bleus intenses et flamboyants et cette pensée réchauffe mon cœur et mon âme et mon corps jusqu'à la pointe de chacun de mes orteils.
Merci à C.
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